L'Esquisse

L'Esquisse

Un film d'Agnès Pétillot

Avec Didier Mérigou, Gianfranco Scotti


Musique : Michael Felberbaum

SYNOPSIS


Un cours de dessin : un professeur aux abois s'approprie l'oeuvre d'une élève surdouée... à ses dépens. Un film au fantastique suggestif qui fait se rencontrer la musique, le geste et le regard.


A drawing class: a beleaguered teacher appropriates the work of a gifted student ... at his expense. A fantastically suggestive film that brings together music, gesture and perception.

Casting

            Le peintre : Didier Mérigou

            Le galeriste : Gianfranco Scotti

            La Dessinatrice : Sarah Cuny

            Le Guitariste :  Michael Felberbaum 

            Les modèles :  Corinna Torregiani, Héloïse Hilbert

            Les élèves : Lucas Jund, Jin Bouyaux

 

Réalisation

            Scénariste & réalisatrice : Agnès Pétillot

            1° assistante : Iris Lemaître

            2° assistant : François Jaouën

            Scripte : Laure Arnaud

 

Equipe technique

            Chef opérateur : Frédéric Albert

            Assistant lumière : Mateo Lafuente

            Cadreur : Lionel Derimais

            Assistant caméra : Matthieu Galvez

            Ingénieur du son  : François Devin

            Maquilleuse  : Céline de Beaucaron

            Chef régie accessoiriste : Bob Guy

            Etalonnage & CGI : Studio LZW

            Mixage : Raphaël Prat

            Sous-titrage : Eugénie Hugo

 

Musique

            Composition et guitare : Michael Felberbaum

            Percussions  : Meta Kheniche

            Trompette : Nicolas Genest

            Mixage  : Julien Birot

 

Crédits musique

« L »’Esquisse », Michael Felberbaum


Un film produit et réalisé par Agnès Pétillot, en partenariat avec Les Accords Mineurs et Hanska Projekt.


L'Esquisse a été tourné dans l'atelier de Fabienne Arietti et au M.U.S de Suresnes.

Crédits photos : Lionel Derimais

L'Esquisse Atelier L. Derimais
L'Esquisse Sarah AP
L'Esquisse filles
L'Esquisse Fred
L'Esquisse escalier
L'Esquisse Didier 1

BIOGRAPHIE DE LA REALISATRICE


Née à Paris, Agnès Pétillot a étudié le cinéma pendant deux ans dans une école, l’ISEC, ainsi qu’à l’université de Paris III où elle a soutenu une thèse de doctorat sur le cinéaste Lars von Trier.

Après avoir enseigné l’histoire du cinéma à Paris, elle s’est installée à Copenhague au Danemark où elle travaille dans le domaine culturel depuis de nombreuses années. Elle a ainsi créé Hanska Projekt au Danemark ainsi que le festival French Jazz Week puis French Jazz Weekend.

Productrice et manager dans le domaine du jazz, elle s’intéresse particulièrement à la question du rythmeau cinéma, à la mise-en-scène de l’espace mais aussi aux regards des personnages. L’Esquisse est sa première fiction.

NOTE D’INTENTION


Avec ”L’Esquisse” j’ai cherché à parler d’intensité à travers une histoire empreinte d’un fantastique dépouillé et suggestif. Le pari a été de s’intéresser au sujet classique de la peinture par le biais du son ; il s’agit d’évoquer et non de montrer, de laisser libre court au ressenti du spectateur et à son sens de l’interprétation. Le film a été pensé à partir de sa séquence finale, à la manière de Lars von
Trier, mais aussi à partir de la scène du guitariste.


Pour suggérer et privilégier l’expressivité, le film s’attache aux regards des personnages, à leurs silences plus qu’aux dialogues. J’ai cherché des acteurs capables d’exprimer une intensité intérieure ainsi qu’une certaine ambiguïté, et ce avec sobriété, par leur seule présence. J’ai choisi deux lieux de tournage opposés spatialement et que le chef-opérateur, Frédéric Albert, a traités visuellement
différemment : une atmosphère chaude et classique d’une part, une expressionniste d’autre part. Enfin, j’ai pensé la musique comme un personnage ; pour ce faire j’ai travaillé avec le compositeur de jazz Michael Felberbaum. La question du rythme a été essentielle, tant au niveau du montage qu’au moment du tournage. Ainsi fallait-il que les personnages et la musique puissent se rencontrer.



NOTE D’INTENTION SONORE


« L’Esquisse » privilégie le dépouillement sonore : les dialogues et les bruitages ont été restreints au profit des sons des fusains et des crayons sur le papier et des sons des pas dans l’escalier ; une vibration marque le passage au fantastique ou à l’étrange. D’autre part la musique joue un rôle véritablement narratif ; la musique est un personnage à part entière.


J’ai confié le travail sonore à Michael Felberbaum, compositeur et guitariste de jazz, qui joue le rôle du guitariste. Nous travaillons ensemble depuis de nombreuses années et j’apprécie son univers musical, son sens de la mélodie et la tonalité mélancolique et mystérieuse de ses compositions. Pour faire de la musique un personnage, Michael a travaillé les trois séquences musicales de manière intuitive, à partir des images mais aussi des émotions dépeintes par les personnages. Il est parti d’un cadre harmonique identique qu’il a fait évoluer en trois versions différentes. De cette manière, il a cherché à transformer une musique d’abord extérieure -celle jouée par le guitariste- en une musique intérieure -reflet mais aussi élément déclencheur des émotions des deux personnages. De fait la musique est l’élément réellement fantastique d’un film qui parle de peinture.



STATEMENT OF INTENT


With "The Sketch" I sought to speak of intensity through a fantastical story marked by a stripped down and suggestive atmosphère. The classic subject of painting is given a new twist by being portrayed through sound; by evoking and not showing, giving free rein to the spectator’s feelings and imagination. The film was conceived from its final sequence, in the manner of Lars von Trier, but
also from the scene of the guitarist.


The film focuses on the non verbal expressivity of the characters, their silences are more significant than their dialogues. I chose actors capable of expressing an interior intensity as well as a certain ambiguity by their mere presence. I chose two spatially opposite filming locations that the cinematographer Frédéric Albert treated differently: a warm and classic atmosphere on the one hand, and an expressionist one on the other. Finally, I thought of the music as both a character and an incarnation of the actors inner state; to do this I worked with jazz composer Michael Felberbaum. The question of rhythm was essential, both at the time of shooting and in the editing room. The music is thus at once a reflection but also trigger for the emotions of the two main characters.